Traduction du site automatisée

Permis de détention de chien

Fiche pratique

Règles en matière d’héritage : défunt ayant eu des enfants

Vérifié le 15 juin 2021 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Quand le défunt n’a pas fait de testament, ses biens vont à ses descendants, et à son époux(se) s’il était marié. Quand le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à ses descendants. Il peut attribuer la part restante librement (au profit d’un héritier ou d’un tiers).

  • Si le défunt n’a pas fait de legs ou de donation, ses enfants reçoivent l’intégralité des biens restants après la part attribuée à l’époux survivant.

    Tous les enfants ont les mêmes droits dans la succession. Le partage est effectué entre eux à parts égales.

     Exemple

    Si le défunt a eu 2 enfants pendant son mariage, dont l’un avec une femme autre que son épouse, chaque enfant recevra la moitié des biens de son père, après la part attribuée à l’épouse.

  • Les droits de l’enfant diffèrent selon qu’il a été adopté en adoption simple ou en adoption plénière.

    • L’adopté hérite des 2 familles, c’est-à-dire de sa famille d’origine et de sa famille adoptive.

      L’adopté paie les mêmes droits de succession que les personnes sans lien de parenté avec sa famille adoptive (60 %), sauf dans certains cas (enfant issu d’un premier mariage de l’époux ou partenaire de Pacs ou concubin, pupille de l’État …).

    • L’enfant adopté a droit à la succession de ses parents adoptifs.

      Toutefois, cette adoption lui fait perdre ses droits sur la succession de ses parents biologiques.

En principe, un petit-enfant n’hérite pas de ses grands-parents.

Toutefois, il hérite par représentation, c’est-à-dire à la place de ses parents, dans les 3 cas suivants :

  • Son parent est décédé
  • Son parent renonce à la succession de son propre parent
  • Son parent est indigne de succéder

    • L’époux survivant a le choix entre les 2 options suivantes :

      • Usufruit de la totalité de la succession
      • Pleine propriété du quart de la succession

      Les droits des descendants sont réduits d’autant.

      Partage de la succession – cas où le le défunt ne laisse que des enfants issus du couple

      Choix de l’époux survivant

      Part revenant aux enfants

      Usufruit de la totalité de la succession

      Nue-propriété de toute la succession

      Pleine propriété du quart de la succession

      Pleine propriété des 3/4 de la succession

    • Si le défunt laisse des enfants issus d’une précédente union, l’époux survivant hérite du quart de la succession en pleine propriété.

      Dans ce cas, les enfants héritent des 3/4 de la succession.

  • Si le défunt vivait en couple, son partenaire de Pacs ou son concubin n’ont aucun droit sur sa succession.

  • La part d’héritage réservée aux enfants est la suivante :

    • La moitié des biens s’il y a 1 enfant
    • Les 2/3 des biens s’il y a 2 enfants
    • Les 3/4 des biens s’il y a 3 enfants et plus

    Si le défunt a plusieurs enfants, le partage est effectué entre eux à parts égales.

    • L’adopté hérite des 2 familles, c’est-à-dire de sa famille d’origine et de sa famille adoptive.

      L’adopté paie les mêmes droits de succession que les personnes sans lien de parenté avec sa famille adoptive (60 %), sauf dans certains cas (enfant issu d’un premier mariage de l’époux ou partenaire de Pacs ou concubin, pupille de l’État …).

    • L’enfant adopté a droit à la succession de ses parents adoptifs.

      Toutefois, cette adoption lui fait perdre ses droits sur la succession de ses parents biologiques.

En principe, un petit-enfant n’hérite pas de ses grands-parents.

Toutefois, il hérite par représentation, c’est-à-dire à la place de ses parents, dans les 3 cas suivants :

  • Son parent est décédé
  • Son parent renonce à la succession de son propre parent
  • Son parent est indigne de succéder

La quotité disponible peut être attribuée librement par le défunt dans son testament.

 Exemple

Le défunt a un patrimoine de 200 000 € et 3 enfants. Ses enfants se partageront 75 % de ce patrimoine, soit 150 000 € à parts égales. Chaque enfant recevra donc 50 000 €. Le défunt peut attribuer les 25 % restants, soit 50 000 € aux personnes de son choix (héritiers ou tiers).

  À savoir

les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leurs enfants avant leur décès.